Actualité

15 juin 2023
Attention aux vacances à crédit!

Pendant les vacances, c’est normal de vouloir se payer du bon temps et de se récompenser pour une année de travail sans relâche. L’utilisation de la carte de crédit nous semble alors la solution idéale pour se libérer momentanément des soucis financiers. Toutefois, on sait tous que les comptes ne prennent pas de vacances et qu’ils nous attendront sagement à notre retour.

Pour faire face à cette obligation, payer le solde minimum de notre carte de crédit peut sembler une bonne idée. C’est une solution à court terme qui donne l’impression de payer moins. Mais à long terme, les intérêts s’accumulent rapidement et cela peut entraîner un endettement difficile à contrôler.

En faisant seulement le paiement minimum mensuel, on répond aux exigences de base de l’émetteur de la carte de crédit, on maintien notre dossier en règle et on évite de voir notre cote de crédit affectée par un défaut de paiement. Au lieu de ne rien rembourser, il vaut toujours mieux verser le solde minimum mensuel.

Cependant, lorsqu’on ne rembourse pas la totalité du solde, on doit payer des intérêts qui s’additionnent d’un mois à l’autre et auxquels s’ajoutent les nouveaux achats courants. Une dette payée de cette façon prendra beaucoup de temps à être remboursée. 

En effet, sur chaque compte de carte de crédit, l’émetteur a l’obligation mentionner le temps que prendra le remboursement de la somme due lorsqu’on ne paie que le minimum. Lors de la réception de votre prochain compte de carte de crédit, portez attention à cette mention.

Par exemple, quelqu’un qui fait un achat de 1000 $ à l’aide d’une carte de crédit à un taux d’intérêt de 19,9 % et ne paie que le minimum de 35 $ (3,5 % du solde), ça lui prendra environ 8 ans pour finir de rembourser son achat. De plus, sachez qu’il y a une augmentation à chaque année du solde minimum exigé jusqu’à ce qu’il atteigne 5% en 2025.

Effectuer un remboursement plus élevé que le paiement minimum demandé permet de faire des économies importantes. N’oublions pas que le but des entreprises émettrices de cartes de crédit est de faire de l‘argent. Lorsqu’elles nous proposent de ne payer que le solde minimum, c’est dans leur intérêt.

26 mai 2023
L'économie de seconde main, une solution pour l'environnement

À la suite d’un sondage effectué par l’équipe de la revue Protégez-Vous, il en ressort que deux personnes sondées sur trois avaient participé à l’économie de seconde main.

En plus de permettre des économies, l’une des principales raisons qui amène les personnes à pratiquer l’économie de seconde main, soit vendre ou acheter des biens usagers, est de réduire leur impact sur l’environnement.

Il est vrai que l’achat de biens usagés permet de réduire notre impact sur l’environnement en prolongeant la durée de vie des biens et en limitant la production de nouveaux produits.  Toutefois, l’économie de seconde main cache un piège : la surconsommation.

Il faut se rappeler que le bien le moins polluant, est celui qu’on ne consomme pas.  Avant d’acheter on peut se demander si nous pouvons l’emprunter, le louer ou l’acheter à plusieurs.  Surtout si l’utilisation prévue est ponctuelle ou occasionnelle.

Lorsqu’on acquiert un bien, nous pouvons nous demander si on peut se départir d’un autre bien similaire qui pourrait servir à une autre personne.  Ceci augmenterait la durée de vie « utile » de ce bien.  Parfois on garde des objets qu’on n’a pas utilisés depuis des années, alors que de s’en départir éviterait à une autre personne d’acheter du neuf.  Les bibliothèques de quartier, où l’on prend et apporte un livre gratuitement, ainsi que les journées de troc sont des exemples basés sur cette philosophie.

Bien qu’acheter usagé permet certaines économies, ce n’est plus associé automatiquement à la pauvreté.  En 2023, c’est un geste responsable.

Pour en connaître davantage sur l’économie de seconde main, nous vous invitons à emprunter la revue Protégez-Vous d’octobre 2022 à votre bibliothèque municipale!

17 mai 2023
Vive les vacances... bien planifiées!

Les dernières années vous ont peut-être amenés, comme plusieurs personnes, à devoir revoir votre budget et à diminuer certains postes budgétaires dont celui des vacances.  Pourtant, cet arrêt dans le temps est plus que nécessaire afin de décrocher de la routine et du stress quotidien.  Quoi de mieux que d’avoir du temps de qualité avec soi-même et ceux qui nous tiennent à cœur.  Voici donc quelques conseils pour vivre de belles vacances cette année.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, pensez à faire votre prévision budgétaire annuelle.  Ceci vous permettra d’établir le montant que vous pouvez vous permettre de dépenser pour vos vacances afin de limiter l’endettement et le stress au retour des vacances.  Pour vous y aider, vous pouvez utiliser la grille budgétaire qui se trouve sur notre site internet au : https://www.acefbf.com/page/budget.

Une fois que vous connaitrez votre budget, il sera plus facile de trouver des activités qui vous feront plaisir tout en respectant votre capacité financière.  Prenez le temps de penser à ce que vous aimeriez faire.  Il peut être intéressant d’identifier ce qui est réellement important pour vous et de faire la distinction entre vos besoins et vos désirs.  Ceci vous aidera à faire des choix pour avoir de belles vacances tout en respectant votre budget.

Si vous pensez rester dans la région, nous vous suggérons de consulter Tourisme Centre-du-Québec (www.tourismecentreduquebec.com) ainsi que les sites internet des municipalités de la MRC d’Arthabaska et de L’Érable.  Vous pourriez y faire de belles découvertes.

Par exemples :

  • Vous pouvez découvrir gratuitement les 24 sculptures de bronze qui se retrouvent au cœur du village d’Inverness.
  • Vous pouvez visiter le Musée Laurier et le Parc Marie-Victorin gratuitement les premiers dimanches de chaque mois.
  • Certaines municipalités offrent des soirées musicales gratuites durant la période estivale.

Nous vous souhaitons une bonne planification pour passer de bons moments et profiter des bienfaits de vos prochaines vacances!

5 mai 2023
Faire un potager, est-ce vraiment économique?

Selon Statistique Canada, le prix des aliments achetés en magasin a augmenté de 9,8 % en 2022 et tout porte à croire que cette tendance va se maintenir cette année. Afin de faire face à cette hausse du coût de l’épicerie, cultiver nos fruits et légumes peut sembler une option intéressante. D’autant plus que le jardinage est une activité extérieure qui nous permet de profiter de l’été et d’éprouver la satisfaction du travail accompli.

Mais avant de vous lancer, voici quelques aspects à considérer :

  • Afin d’avoir un potager productif, il faut disposer d’un emplacement idéalement ensoleillé pendant au moins 6 heures par jour. Si vous n’avez pas d’un tel espace, pourquoi ne pas vous regrouper avec des membres de la famille ou des voisins pour créer un jardin collectif?

  • Même si l’objectif est de tendre le plus possible vers l’autonomie alimentaire, vaut mieux commencer petit et augmenter d’année en année afin de limiter les pertes causées par un manque de temps ou le manque d’expérience.

  • S’informer afin de choisir des variétés qui produisent en grande quantité et qui résistent aux insectes et aux maladies permet également de réduire les pertes.

  • Choisir des valeurs sûres, c’est-à-dire, des aliments que vous aimez et que vous prendrez plaisir à cultiver, à cueillir et à cuisiner. Rien ne sert d’avoir 36 plants de tomates si vous n’aimez pas vraiment ça et que vous n’avez pas l’intention de faire du ketchup à l’automne.

  • Opter pour des variétés simples à cultiver et plus économiques qu’en épicerie comme les tomates, concombres, laitues, courgettes, fines herbes ainsi que les petits fruits comme les bleuets et les framboises.

  • Rentabiliser l’investissement de départ peut prendre quelques années. Il faut faire attention aux dépenses le premier été car l’achat de la terre, du compost, des outils de base, des bacs et bien sûr, des semences et des plants peut représenter une somme importante si on part de rien. Commencer petit à petit, surveiller les soldes et emprunter des outils au besoin sera plus favorable pour le portefeuille.

Au-delà des aspects économiques, les bienfaits environnementaux du jardinage sont nombreux : la diminution des emballages alimentaires, la réduction du transport par camion et la possibilité de manger bio chez-soi.

Si vos récoltes sont trop abondantes, n’hésitez pas à les offrir afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Vous ferez certainement des heureux.  

19 avril 2023
Célébrons le Jour de la Terre!

Le 22 avril de chaque année, la célébration du Jour de la Terre est une occasion formidable d’agir pour l’environnement. Les enjeux climatiques actuels et l’ampleur de la situation à l’échelle mondiale peuvent donner l’impression qu’on ne peut rien faire de manière individuelle. Pourtant, que ce soit dans notre alimentation, notre habitation, nos déplacements ou par notre façon de consommer, chacun de nos choix est une opportunité d’agir pour améliorer les choses.

Mentionnons d’abord que la consommation, c’est satisfaire ses besoins primaires en achetant de la nourriture, un logement, des vêtements, etc. Alors que la surconsommation consiste à acheter des biens superflus, sans en avoir réellement besoin.

Une consommation responsable est un geste personnel qui a une influence sociale. Comment faire votre part?

Voici quelques exemples :

Alimentation :         Acheter local, des aliments de saison et qui sont peu transformés.

Habitation :              Réduire l’utilisation du chauffage ou de la climatisation.

Déplacements :       Favoriser le transport actif comme la marche ou le vélo. Utiliser le transport  en commun comme le Taxi-Bus et le co-voiturage lorsque c’est                                  possible.

Consommation :     Faire des achats groupés. Évaluer nos besoins avant d’acheter, acheter usager ou emprunter.

Les gestes collectifs sont aussi importants. C’est pour cela que l’ACEF des Bois-Francs se joint au regroupement de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ), afin de faire évoluer le dossier du projet de loi 195. Ce projet veut modifier la Loi sur la protection du consommateur afin de faire valoir le droit à la réparation des biens et de lutter contre l’obsolescence programmée. Nous vous tiendrons informer de ce dossier au courant de l’année.

Un simple geste pour une planète un peu plus en santé!

5 avril 2023
Le remboursement canadien pour l'épicerie

Lors du dépôt du budget fédéral du 28 mars 2023, nous avons appris qu’un remboursement pour l’épicerie sera accordé aux gens à faible revenu. Il s’agit d’un montant unique visant à faire face à la hausse des prix des produits d’alimentation. Dans les faits, cette mesure est une bonification du crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS) qui ne sera versée qu’une seule fois. Cela représente par exemple, des montants d’au maximum 234 $ pour une personne seule et de 467 $ pour un couple avec deux enfants. Une personne âgée admissible peut s’attendre à recevoir en moyenne un supplément de 225 $ selon son revenu.

Considérant que l’épicerie est une dépense de première nécessité, cette mesure est bien loin d’être suffisante. Concrètement, que peut-on faire pour affronter la hausse des prix en épicerie?

Au-delà des bons vieux trucs qu’on connait déjà comme, consulter les circulaires, faire du couponing, réclamer les « imbattables », choisir les marques maison lorsqu’elles sont plus avantageuses, il y a différents éléments auxquels porter attention avant même d’aller à l’épicerie.

  • Prendre le temps de dresser une liste d’achats.
  • Choisir nos aliments en fonction des rabais et de la saison.
  • Ouvrir la porte du frigo et du garde-manger pour voir ce qu’on a en réserve. Histoire de ne pas acheter en double ou en triple quelque chose qu’on a déjà et d’utiliser les aliments avant qu’ils ne soient périmés.
  • S’assurer de congeler pour plus tard ce qu’on a cuisiné en trop afin d’éviter le gaspillage.
  • Garder nos recettes économiques préférées à portée de main.
  • Réfléchir à ce qu’on veut manger pendant la semaine et consulter rapidement les recettes pour ne pas oublier d’acheter les ingrédients essentiels.
  • Vérifier l’horaire familial de la semaine à venir afin de déterminer s’il y aura plus ou moins de personnes à table lors de certains repas. Devrons-nous préparer des lunchs? Devrons-nous acheter des plats préparés, faute de temps?
  • Cuisiner est une excellente alternative quand on a le temps. Mais lorsqu’on consulte une nouvelle recette, il est important d’évaluer d’abord le prix des ingrédients afin que le coût final du repas ne soit pas trop élevé.
  • Noter sur notre liste d’épicerie les desserts ou gâteries qu’on veut acheter afin de ne pas en acheter davantage une fois devant l’étalage.

En d’autres mots, la planification est une des clés permettant de réduire le plus possible le stress financier que représente l’augmentation de la facture d’épicerie.

15 mars 2023
15 mars - Journée mondiale des droits des consommateurs

C’est un 15 mars en 1962, que John F. Kennedy a présenté pour la première fois les bases des droits fondamentaux des consommateurs, lors d’un discours devant le Congrès américain. Quelques décennies plus tard, l’organisme Consumers International, qui regroupe plus de deux cents associations de défense des droits des consommateurs à travers le monde, s’est inspiré de ce discours pour établir la Charte des droits des consommateurs.

Quels sont ces droits?

  • Droit à la sécurité
  • Droit à l’information
  • Droit au choix
  • Droit à l’éducation
  • Droit à la réparation des torts
  • Droit à la satisfaction de ses besoins de base
  • Droit à un environnement sain
  • Droit d’être entendu

Devant l’augmentation actuelle du coût de la vie, la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie ainsi que des taux d’intérêt, les consommateurs se doivent de revoir leurs dépenses et de planifier plus efficacement leur budget.

En tant qu’organisme d’éducation populaire et de défense des droits des consommateurs, l’ACEF des Bois-Francs est un allié important pour l’élaboration d’un budget, la compréhension des risques de l’endettement et le respect des droits des consommateurs.

De plus, en militant pour une meilleure justice sociale, l’ACEF représente les consommateurs afin que ceux-ci puissent bénéficier du droit d’être entendu.

N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour répondre à vos questions.