Actualité

8 novembre 2017
Mois de la littératie financière

Depuis 2012, novembre a été proclamé par le parlement, le mois de la littératie financière. Celle-ci s’explique par le fait de disposer des connaissances, des compétences et de la confiance en soi nécessaires pour prendre des décisions financières responsables.  En ce sens, l'Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) « aide à coordonner les efforts des organismes des secteurs privé, public et sans but lucratif ainsi qu’à favoriser la collaboration entre ces secteurs afin d’accroître la littératie financière des Canadiens et de leur donner les moyens :

  • de gérer leur argent et leurs dettes intelligemment;
  • d’économiser pour l’avenir;​
  • de comprendre leurs responsabilités et leurs droits financiers. »

Le thème de cette année est « Prenez vos finances en main – S’informer, c’est payant! ». L’objectif est que chaque consommateur prenne des mesures concrètes pour mieux gérer ses finances personnelles, notamment en établissant un budget, en faisant de l’épargne (ou du moins, y aspirer) et en connaissant ses droits et ses responsabilités. Étant donné que le taux moyen d’endettement des Canadiens est de 167%, le sujet abordé cette semaine « Vivre selon ses moyens !» prend tout son sens.

Comme on le sait,  l’argent est l’une des principales causes de stress des consommateurs.  Une recherche mentionnée par l’ACFC indique que 42% des canadiens affirment que l’argent est leur principale source de stress, 47% des travailleurs canadiens vivent d’une paye à l’autre et 37% croulent sous le poids de leurs dettes.

Nous vous invitons à visiter le site Canada.ca/sinformer-cest-payant pour obtenir plus d’informations sur le thème abordé et avoir différents outils budgétaires qui sont très intéressants et accessibles.

Source: Site de l’ACFC

1 novembre 2017
Subvention pour propriétaire à faible revenu

L’ACEF a reçu un communiqué de presse de la MRC d’Arthabaska qui peut vraiment aider les propriétaires à faible revenu. Celui-ci désire rappeler aux citoyennes et citoyens l’existence de son programme RénoRégion et inviter les gens qui sont propriétaires-occupants d’une résidence en milieu rural qui nécessite des réparations à effectuer une demande dès maintenant. Ce programme a pour objectif d’aider financièrement les proprios à revenu faible ou modeste à exécuter des travaux pour corriger des défectuosités majeures que présente leur résidence

Pour être admissible, le logement doit nécessiter des travaux d’au moins 2000 $ visant à corriger une ou plusieurs défectuosités majeures comme des problèmes d’électricité, de plomberie, de chauffage, d’isolation thermique, de toiture, de murs extérieurs et autres. La subvention peut atteindre 95 % du coût reconnu pour la réalisation des travaux admissibles, sans toutefois dépasser 12 000 $, et ce, en fonction du revenu familial. 

Le programme RénoRégion s’applique à l’ensemble des municipalités qui ont moins de 15 000 habitants. Dans le cas des municipalités qui possèdent plus de résidents, comme la ville de Victoriaville, le programme est applicable qu’aux secteurs non desservis par un réseau d’aqueduc ou d’égout.

Les gens qui désirent en savoir plus sur ce programme, afin de déterminer s’ils sont admissibles ou non, sont invités à contacter la MRC d’Arthabaska ou encore à se rendre dans leur établissement municipal afin d’y prendre un dépliant explicatif.

Les travaux, qui s’entament après avoir été approuvés par la MRC et doivent être terminés dans les six mois suivant la date où ils ont été autorisés, doivent être réalisés par un entrepreneur possédant une licence appropriée de la Régie du bâtiment du Québec.

À noter que le logement doit être occupé à titre de résidence principale par le propriétaire qui effectue la demande d’aide financière. Il faut également prendre en considération que la valeur de la résidence, excluant la valeur du terrain, ne doit pas dépasser la valeur maximale établie par la Société d’habitation du Québec (SHQ), celle-ci ne pouvant dépasser 100 000 $.

Par contre, si un propriétaire a bénéficié des programmes RénoVillage ou Logement abordable Québec, et ce, au cours des dix dernières années ou encore le programme Réparations d’urgence au cours des cinq années précédentes, sa demande ne sera pas admissible.

Toute personne intéressée par ce programme doit en premier lieu effectuer une demande à la MRC d’Arthabaska d’ici le lundi 11 décembre 2017, afin de compléter le formulaire d’inscription. La MRC déterminera son admissibilité et précisera, le cas échéant, les documents à fournir. Un inspecteur accrédité visitera par la suite la résidence afin d’y dresser une liste de travaux admissibles qui seront consignés dans un devis.

Afin d’obtenir de l’information complémentaire, contactez la MRC d’Arthabaska au 819 752-2444, poste 4253, ou par courriel à nicolas.henri@mrc-arthabaska.qc.ca.

25 octobre 2017
Semaine nationale de l'action communautaire autonome

Dans le cadre de la semaine nationale de l’action communautaire autonome qui se déroule du 22 au 28 octobre, nous publions le communiqué de presse du Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQACA) qui dévoile les résultats d’un sondage.  Ce sondage portait sur la perception de la population quant au rôle et à l’impact des organismes communautaires dans la société.

« … ce sondage révèle notamment que 84% des Québécois-e-s sont favorables à ce que les organismes soient financés adéquatement.

« Nous sommes très contents des résultats, affirme Claudelle Cyr, présidente du RQ-ACA.  Dans le contexte difficile actuel, ça fait du bien de constater à quel point la population nous connaît et surtout, à quel point elle nous soutient, poursuit-elle ».

En effet, ce sondage révèle que 98% des Québécois-e-s connaissent les organismes communautaires oeuvrant dans les principaux secteurs d’intervention et que 70% ont déjà eu un contact direct avec eux, soit comme travailleur ou travailleuse (31%), comme bénévole (64%) ou comme personne ayant bénéficié de leurs services ou activités (24%). Ce sondage révèle également que la population reconnaît que les organismes remplissent plusieurs rôles dans la société : un lieu d’appartenance pour briser l’isolement (83%), une aide pour l’amélioration des conditions de vie et de pauvreté (82%), une aide pour défendre les droits (75%) et un lieu de participation citoyenne (71%).  Enfin, la population reconnaît que nous avons un impact économique important, notamment en matière d’emploi et de bénévolat (66%) ainsi qu’un impact sur l’amélioration des lois et des politiques publiques (72%).

En phase avec le thème de la Semaine « L’action communautaire autonome c’est toi, c’est moi, c’est nous !», ce sondage démontre à quel point l’action communautaire autonome est au cœur des communautés et des pratiques citoyennes. Cette approche d’intervention citoyenne représente l’un des maillons de notre filet social et constitue une source de fierté pour notre mouvement. « Ça fait plus de 50 ans que nous contribuons, collectivement, à l’amélioration des lois et des politiques publiques au Québec et que nous soutenons les personnes en situation de pauvreté et d’exclusion », relance Caroline Toupin, coordonnatrice du RQ-ACA. La situation financière des organismes est critique et il est urgent que le gouvernement s’engage en soutenant adéquatement notre travail ».

Le 25 octobre, une délégation du RQ-ACA se rendra à l’Assemblée nationale pour rencontrer le caucus du gouvernement ainsi que les député-e-s des différents partis de l’opposition afin de réclamer des engagements financiers, mais aussi des engagements pour un nouveau plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire. « Ça fait plus de 10 ans que le gouvernement n’a pas renouvelé ses engagements envers le communautaire, ajoute madame Cyr.  Le dernier plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire remonte à 2004. « Ça prend de l’argent, mais ça prend aussi une vision gouvernementale cohérente et des actions concertées pour l’ensemble des ministères et non des investissements à la pièce », conclut-elle. »

18 octobre 2017
Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté


 

Hier, le 17 octobre, c’était la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Malgré une Loi qui existe pour l’éliminer, la pauvreté gagne du terrain et les réformes que l’on propose sont à l’encontre de celle-ci.  Le gouvernement choisit de culpabiliser les personnes les plus démunies et de leur faire porter le fardeau du coût des politiques sociales plutôt que de s’attaquer réellement au problème de pauvreté.

Le 17 octobre, comme l’écrivait Centraide Centre-du-Québec dans un communiqué, « est l'occasion de se rappeler que la pauvreté n'est pas un choix. Ses impacts vont bien au-delà des simples questions budgétaires. Elle affecte directement le développement des enfants et laisse sa marque sur la santé des individus. »

Être pauvre, ce sont aussi les personnes qui sont sur le marché du travail mais à petit salaire et souvent à temps partiel.  En effet, le salaire minimum à 11.25$ garde les gens dans une situation de précarité et de pauvreté. Les grands perdants sont souvent les jeunes, les femmes et les personnes seules. Elles ne réussissent plus à combler leurs besoins essentiels, à payer leurs dettes qui augmentent et qui sont souvent pour des services publics.

A l’ACEF, on constate que la situation financière des gens, au lieu de s’améliorer, s’envenime. Les solutions sont de moins en moins évidentes quand on fait face à de l’insuffisance de revenus. On doit parfois choisir entre se nourrir, se vêtir, se soigner ou se loger convenablement. On se sent impuissant devant certaines situations ou injustices du système. Les gens n’ont plus de marge de manœuvre et le moindre imprévu ou changement dans leur situation de vie devient une catastrophe.

La dignité des gens passe par un revenu décent, une révision de la fiscalité et non des mesures qui alimentent les préjugés.  A quand de réelles mesures d’élimination à la pauvreté?

4 octobre 2017
Hydro-Québec: Un blitz avant l'hiver

Bien que nous sommes rendus à l’automne, la période d’interruption  de service d’Hydro-Québec n’est pas terminée.  Nous désirons vous faire un rappel en republiant une chronique parue l’an passé.

Vous êtes un ménage à revenu modeste et avez accumulé une dette à Hydro-Québec? Même si l’électricité est un service essentiel, la société d’État a malheureusement le pouvoir d’interrompre les abonnés ayant un compte en souffrance.

Bien qu’Hydro soit le seul fournisseur d’électricité, sa pratique est encadrée par la Régie de l’énergie (conditions de service).  Donc, avant d’arriver à l’interruption, vous recevrez plusieurs avis : l’avis de retard, des messages automatisés et finalement l’avis d’interruption.  N’attendez pas de recevoir l’avis d’interruption avant de communiquer avec Hydro.

Vous avez reçu un avis? Vous pouvez négocier une entente de paiement. Il est important, lorsque vous communiquez avec le représentant d’Hydro-Québec, de spécifier clairement que vous êtes à faible revenu. En effet, il est possible de prendre une entente adaptée selon votre capacité de payer.  Toutefois, avant de convenir d’une entente, faites votre budget pour évaluer votre capacité à la respecter.

Si vous désirez de l’aide pour établir votre budget, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Pour plus de détails sur le processus de recouvrement d’Hydro-Québec incluant les seuils de revenus, visitez le site http://www.hydroquebec.com/residentiel/espace-clients/paiement/options-difficultes-paiement.html

L’équipe de l’ACEF

14 juin 2017
Une année marquée par plusieurs réalisations

Le 30 mai dernier, l’ACEF a tenu sa 44e assemblée générale. Les membres présents ont discuté du bilan de la dernière année et échangé sur les enjeuxactuels concernant les groupes en défense collective des droits. Nous vous présentons un survol des activités réalisées au cours de la dernière année.

En septembre 2016, nous avons obtenu une subvention de l'Office de la protection du consommateur pour la réalisation d'une trousse d'information sur le budget pour les intervenants sociaux.  Cette trousse fournit des renseignements de base sur les revenus gouvernementaux potentiels, le budget, l'endettement, le dossier de crédit et la consommation.  Une tournée des intervenants pour présenter la trousse sera planifiée.

Les 50 ans de l'ACEF ont été pour nous, l'occasion de revoir notre logo et notre dépliant, concevoir un nouveau site web (www.acefbf.com) offrant une multitude d'informations touchant le budget, le crédit et la consommation et réaliser un cahier souvenir en collaboration avec d'anciens permanents et militants.  Ce cahier a été fait pour nos membres mais si vous désirez vous procurer une copie, passez à nos bureaux qui sont situés au 59 Monfette bureau 230.

Au cours de la dernière année financière, l'ACEF a reçu 2383 demandes de renseignement sur le budget ou la consommation et ce, directement sur place, au téléphone ou via internet. De ce nombre, 660 concernaient des demandes d’information touchant la consommation et des références à d’autres organismes et 1187 appels ou visites touchaient le budget.  Les conseillères ont fait 265 consultations budgétaires.

Dans le domaine de la consommation, l'aide aux consommateurs a pris différentes formes: accompagnement, aide à la rédaction de mise en demeure, négociation, référence, etc.  Certaines demandes exigent une recherche plus approfondie auprès d'organismes, de ministères ou d'entreprises.  Nous recherchons l'information adéquate afin de bien renseigner les consommateurs.

L'ACEF siège également à différentes tables de concertation régionales et nationales pour revendiquer une meilleure justice sociale et l'amélioration des conditions de vie, particulièrement, pour les gens à faible revenu. 

L’ACEF a participé au mouvement de grève sociale des 8 et 9 novembre 2016 pour revendiquer le rehaussement significatif du financement et le réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux.

Pour la présente année, nous poursuivrons notre implication, nos actions, notre recherche de nouveau financement et la défense des droits et intérêts des consommateurs.

L'équipe de l'ACEF

26 janvier 2017
Le CPRST, ça vous dit quelque chose?

A l’ACEF des Bois-Francs, un fort pourcentage des plaintes que nous recevons en consommation, concerne le domaine des télécommunications. Que ce soit pour des erreurs de facturation, la modification du prix d’un service sans préavis, la difficulté à rejoindre le fournisseur, etc., les conflits sont fréquents.  Le Commissaire aux plaintes relatives aux services de télécommunication, soit le CPRST, est là pour vous aider !  Il est un organisme indépendant qui agit entre les consommateurs et les fournisseurs de services de télécom afin de résoudre les plaintes en lien avec des services de téléphonie résidentiels, sans fil et d’internet. A  partir du 1er septembre 2017, s’ajouteront les services de télévision.   La structure et le mandat du CPRST est approuvé par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications Canadiennes) qui exige que tous les fournisseurs adhèrent au CPRST.

Différentes étapes sont nécessaires avant de déposer une plainte.  Il faut, dans un premier temps, avoir communiqué avec son fournisseur pour l’informer du problème que nous rencontrons et tenter de trouver une solution avec lui.  Si la problématique demeure, le contact avec un superviseur est nécessaire.  Si vous n’avez pas obtenu satisfaction, ce sera alors l’étape de la plainte écrite ou verbale adressée directement à la compagnie de télécommunication. Si la situation perdure, faites appel au CPRST. Il tentera de régler le différend par une entente à l’amiable. Si ce n’est pas possible, après analyse de la plainte, le CPRST émet une opinion et les avenues à explorer pour trouver une solution. Si les modalités de services n’ont pas été respectées par le fournisseur, il peut faire des recommandations pouvant aller de la rectification de la facture jusqu’à une compensation financière.

Pour obtenir davantage d’informations sur le CPRST, vous pouvez consulter leur site web au www.ccts-cprst.ca ou les contacter au 1-888-221-1687. Osez-vous plaindre, vous pouvez avoir gain de cause !

Louise Tardif