Actualité

Historique

Le 17 octobre est une date marquante dans le calendrier mondial, car elle est dédiée à la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Elle a été instaurée pour sensibiliser le public à la lutte contre la pauvreté et pour promouvoir les droits des personnes vivant dans des conditions précaires. Elle a été proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1992, en mémoire de la première marche mondiale contre la pauvreté qui a eu lieu à Paris en 1987.

Depuis lors, cette journée est devenue un appel à l'action pour tous ceux qui souhaitent contribuer à l'éradication de la pauvreté sous toutes ses formes.

Soyez parmi nous !

 À Victoriaville, un événement significatif est organisé le 17 octobre dès 13h30 à la Vélo Gare, en collaboration avec l’ACEF des Bois-Francs, l’Association des groupes d’éducation populaire autonome et le Regroupement des Sans-Emploi de Victoriaville.

Cet événement vise à rassembler la communauté pour dénoncer le 4^e plan de lutte contre la pauvreté qui n’offre pas de solutions concrètes. Ce sera une occasion précieuse de se mobiliser et de faire entendre nos voix sur un sujet qui touche tant de personnes.

Nos revendications

Les revendications de cette journée sont claires et essentielles. Nous demandons au gouvernement:

• Une augmentation des gains d’emploi des prestataires de l’aide de dernier recours
• Un revenu garanti viable pour tous
• Une augmentation des paliers d’imposition

Collectivement, faisons entendre notre message et travaillons à un avenir où la pauvreté n'a plus sa place.

Sources :

• UNESCO. (n.d). Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Consulté le 4 octobre 2024, sur [https://www.unesco.org/fr/days/poverty-eradication]

Saviez-vous que la Loi sur les agents d’évaluation du crédit a été adoptée après le vol de données chez Desjardins?  Cette Loi oblige les agences de crédit, Equifax et TransUnion, à offrir gratuitement trois mécanismes qui permettent de limiter les dommages que peuvent faire les fraudeurs.

Il est fortement recommandé de mettre en place les mécanismes de protection ci-dessous, tant chez Equifax que chez TransUnion, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour éviter des problèmes futurs.

1. L’alerte de sécurité

Ce mécanisme vous permettra d’être contacté par téléphone pour vérifier votre identité s’il y a ouverture d’une ligne de crédit à votre nom.  Ceci dans le but de s’assurer que vous avez bien fait une demande de crédit.

2. Le verrouillage de compte

Si vous verrouillez votre compte, cela empêchera l’ouverture d’une ligne de crédit.  Cette démarche doit se faire en ligne.  Cependant, il faut penser à déverrouiller manuellement votre compte lorsque vous demanderez un nouveau prêt, une augmentation de limite de crédit ou que vous changez de fournisseur de service.

3. Consulter son dossier de crédit

Même si vous avez mis en place les mesures de protections présentées ci-haut, il est recommandé de consulter au moins une fois par année son dossier de crédit.  Cela vous permettra de voir l’ensemble de vos lignes de crédit, ainsi que le nom des entreprises qui ont fait des vérifications dans votre dossier.

Comme dit l’adage, il vaut toujours mieux prévenir que guérir.  Occupons-nous de nos affaires!

Lien pour créer un compte gratuit chez Equifax:

https://my.equifax.ca/consumer-registration/?lang=en

Lien pour créer un compte gratuit chez TransUnion:

https://secure-ocs.transunion.ca/secureocs/home.html?lang=fr

Source: Article Trois mécanismes gratuits de Camille Dauphinais-Pelletier qui est paru dans le journal La Presse+ du 11 août 2024

Les influenceurs financiers, ou encore les ‘’finfluenceurs’’, sont des créateurs de contenu numérique qui partagent des conseils sur les finances personnelles et les placements à travers leurs plateformes des médias sociaux.

Avec leur langage moins technique par rapport à celui retrouvé sur les médias traditionnels et leurs témoignages inspirants, leurs informations sont accessibles à un large public, notamment auprès des jeunes de 18 à 24 ans.

Toutefois, il est crucial d’adopter un regard critique envers toutes ces informations financières qui sont partagées sur les réseaux sociaux, car ces influenceurs ne sont tous des experts dans ce domaine.

Avant de suivre leurs recommandations, voici ce dont vous devez tenir compte :

• La crédibilité de l’influenceur :

Vérifiez son expérience et ses certifications dans le domaine pour connaître s’il est qualifié pour prodiguer des conseils financiers. Vous pouvez trouver plus d’informations sur la personne et les services dont elle fait la promotion dans le Registre des entreprises et des individus autorisés à exercer dans le domaine, disponible sur le site de l’Autorité des marchés financiers (www.lautorite.qc.ca).

• La fiabilité de l’information

Certaines informations peuvent être biaisées en raison des partenariats entre les influenceurs et les entreprises de placement. D’où l’importance d’approfondir vos recherches afin de vous assurer de placer vos finances au bon endroit afin de prévenir toute forme d’escroquerie.

• Le contexte

Un influenceur peut partager les résultats positifs qu’il a obtenus grâce à ses placements, mais notez qu’il y a eu un contexte qui les a favorisés. Par exemple : le montant investi, le taux de risque, le temps, les tendances du marché, etc.

• L’adaptabilité à votre situation

Les informations partagées peuvent être fiables et l’influenceur crédible. Maintenant, il faut savoir si le type de placement promu est adapté à votre budget, à vos besoins et aux objectifs que vous poursuivez.

Il y a diverses informations sur les réseaux sociaux portant sur le domaine des finances et sur tout autre domaine de la vie courante. Au-delà de tout cela, nous devons exercer notre esprit critique et approfondir nos recherches afin de prendre une décision éclairée.

Sources :

Influenceurs financiers : comment y voir clair (21 juin 2024). Protégez-vous.

https://www.protegez-vous.ca/partenaires/chambre-de-la-securite-financiere/influenceurs-financiers-comment-y-voir-clair

Influenceurs sociaux et vos finances (30 janvier 2024). Gérez mieux votre argent. https://www.gerezmieuxvotreargent.ca/chemin-dapprentissage/mise-en-route/les-influenceurs-sociaux-et-vos-finances/

La mi-août, maintenant arrivée, l’équipe de l’ACEF reprend ses activités pendant que petits et grands se préparent à retourner sur les bancs d'école. Bien sûr, le retour en classe peut représenter une dépense importante pour plusieurs d'entre nous. Essayons donc de nous concentrer sur le positif.

L'éducation, ce n’est pas simplement des compétences pour remplir un bulletin. C’est aussi donner la chance à chacun d'avoir les outils pour sortir activement de la pauvreté. Si vous croyez que seules les hautes études aident à se sortir de la pauvreté, détrompez-vous. Même l'éducation populaire, que vous retrouvez dans nos ateliers, fait partie de la liste de solutions à la pauvreté. Notre société a besoin de personnes avec différents diplômes et différentes compétences pour fonctionner.

En avançant dans le parcours scolaire, tous les étudiants travaillent aussi le côté social.  Ce n’est pas pour rien qu'on insiste sur ces compétences dès le préscolaire. Les habiletés sociales apprises à l’école suivent les étudiants tout au long de leur vie et aident à préparer les citoyens de demain.

La confiance en soi est aussi directement liée à l’école. En s’impliquant au niveau sportif ou académique, les étudiants reconnaissent ce qu’ils sont capables d’accomplir, augmentant ainsi leur confiance en soi. Cet atout majeur pourra les aider tout au long de leur parcours scolaire, mais aussi dans la vie à l’extérieur de l’école.

De plus, pratiquer un métier qui nous passionne est une richesse incroyable. Comme l’aurait dit le célèbre Confucius : "Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie".

Pour terminer, l’éducation des jeunes et moins jeunes ne serait pas ce qu’elle est sans le dévouement des enseignants. Merci de faire une différence dans la vie de nombreuses personnes par votre engagement remarquable.

L’achat local au Québec est une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur. Cela est une manière de consommer qui permet de soutenir l’économie locale et de réduire l’empreinte écologique en limitant les distances parcourues entre les produits et les consommateurs.

Pour vous assurer que votre achat soit ‘’local’’, il existe 3 logos qui certifient qu’un produit est québécois :

1. Produit du Québec (bleu foncé)

Ce logo est pour tous les produits fabriqués complètement au Québec et dont plus de 85% des matières premières proviennent de la province.

Sur www.lesproduitsduquebc.com, vous pouvez retrouver les 21 entreprises qui portent cette certification. Parmi elles, il y a des produits de peinture, de décoration intérieure, des jouets pour enfants et tant d’autres.

2. Fabriqué au Québec (Bleu pâle)

Ce logo est réservé aux produits fabriqués au Québec, mais dont les matières premières ne proviennent pas d’ici.

Exemple : Dans l’industrie de la mode, il existe des marques de vêtements québécoises qui sont fabriquées et vendues sur le territoire dont les tissus ont été importés. Ces entreprises sont établies au Québec et contribuent à créer de l’emploi.

3. Conçu au Québec (Turquoise)

Ce logo est réservé est pour les produits pensés au Québec, mais fabriqués ailleurs.

Exemple : Toujours dans la mode, vous pouvez retrouver des vêtements qui ont été pensés et dessinés au Québec. Plusieurs produits cosmétiques ont aussi ce niveau de certification puisque leurs formules sont créées ici.

Si vous avez besoin de plus de détails sur les produits que vous voulez acheter, vous pouvez consulter le site lesproduitsduquébec.com afin de faire un choix éclairé.

L’ACEF des Bois-Francs comprend que certains produits locaux peuvent occasionner des dépenses plus importantes.  Planifiez les achats d’avance pour respecter votre budget.

Les discussions pour un revenu minimum garanti ne datent pas d’hier. Au Canada, on peut penser
à l’expérience Mincome du Manitoba, ayant eu lieu plus précisément dans la ville de Dauphin, de
1974 à 1978. Un programme qui permettait aux prestataires de recevoir ‘’ un revenu similaire à
l’aide sociale à l’époque 1’’. L’augmentation de la fréquentation scolaire et la diminution des
hospitalisations confirment aussi l’avantage qu’un tel programme pouvait apporter à ces
personnes.

Comment ça fonctionne?
Plusieurs propositions de revenu minimum existent. Un programme de revenu minimum garanti
devrait être un paiement régulier fait à chaque personne, peu importe sa situation, lui permettant
de répondre à ses besoins. Qu’on parle d’impôt négatif ou d’allocations universelles, il est
primordial que le revenu minimum garanti permette efficacement de sortir de la pauvreté et non
seulement de couvrir ses besoins de base. On parle d’un revenu permettant de couvrir, en plus des
besoins de base, les soins de santé (ex. dentiste, optométriste), un véhicule ou un transport
alternatif et les assurances.

Nous croyons aussi que tous devraient avoir accès à leur autonomie. C’est pourquoi les montants
alloués ne devraient pas avoir d’usage défini. Chacun doit demeurer libre de faire ses choix.

Baisse des personnes à l’emploi?
Une crainte souvent nommée quand on parle de revenu minimum garanti est l’augmentation des
personnes sans emploi. Dans les exemples concrets cités dans l’étude ‘’Revenu minimum garanti :
trois études de cas’’ publié par l’IRIS, on découvre que le taux d’emploi demeure assez stable ou
augmente, malgré l’implantation d’un revenu garanti. La participation à la vie citoyenne et sociale
ayant une grande importance, plusieurs personnes choisissent de demeurer à l’emploi.
Dans ces expérimentations, on remarque aussi que les études sont facilitées. Permettant à tous
une chance égale de s’instruire et de participer activement à la société par la suite.
Prendre soins d’un proche dont la santé décline, ou d’un enfant avec des problèmes de santé,
deviendrait aussi une option envisageable pour plusieurs personnes qui ne peuvent présentement
se le permettre, faute de revenus viable.

Peu importe comment il est nommé, le principe de fond reste le même, sortir les gens de la
précarité et leur redonner autonomie et dignité. C’est pourquoi l’ACEF des Bois-Francs reste
attentive à chaque projet ou étude permettant d’avancer ce sujet important.

Références: 
1 : Eve-Lyne Couturier, Revenu minimum garanti : trois études de cas, IRIS
2 : https://iris-recherche.qc.ca/publications/revenu-viable-
2024/#:~:text=Le%20revenu%20viable%20est%20en,comparable%20au%20revenu%20disponible%202